TENSION ENTRE LE VÉNÉZUÉLA ET LE BRÉSIL .

23/01/2025
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La décision du Venezuela d'organiser des exercices militaires à la frontière avec le Brésil a alarmé les gouverneurs de la région et laissé le gouvernement du président Luiz Inácio Lula da Silva en état d'alerte, selon deux membres de haut rang de l'administration du PT. En raison du mouvement d'armes, la frontière a été fermée par le régime de Nicolás Maduro. C'est la deuxième fois que le flux entre les pays est interrompu, affectant particulièrement la région de Pacaraima, à Roraima.

Selon Itamaraty, le gouvernement vénézuélien a déclaré que la restriction de mouvement entre les pays a été mise en place comme une « mesure de sécurité » et se poursuivra jusqu'à jeudi. Il s'agit du premier exercice de l'année du soi-disant « Bouclier bolivarien », comme s'appelle l'opération qui, selon Maduro, cherche à « garantir la paix, la souveraineté, la liberté et la véritable démocratie » au Venezuela.

Selon le gouvernement, même s'il est important de rester vigilant, le mouvement des troupes de Maduro ne représente pas un risque pour le pays. Le Palais du Planalto et le ministère de la Défense surveillent cependant de près ce qui se passe à Roraima. L'armée a déplacé certains véhicules blindés qui se trouvaient déjà dans la région plus près de la frontière par « mesure de précaution », selon des sources proches de la situation.

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Planalto a demandé plus d'informations sur ce qui se passe à Pacaraima après que des informations ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles les forces vénézuéliennes étaient entrées sur le territoire brésilien, ce qui a été démenti par les membres d'Itamaraty et de Defense.

Les informations sur Internet concernant les exercices militaires sont également parvenues aux gouverneurs de la région du Nord, qui se sont montrés inquiets, selon un rapport de l'un d'eux. À Roraima, la peur est également économique. En effet, avec la fermeture de la frontière, le commerce dans la région de Pacaraima est affecté.

Jean Woody Avril

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