LE CONSEIL PRÉSIDENTIEL ET LA PRIMATURE DOS À DOS AU DÉTRIMENT DU PEUPLE HAITIEN .
- 23/07/2024
- 0 Comentário(s)
L’harmonie n’est pas parfaite entre le Conseil présidentiel de Transition (CPT) et la Primature depuis belle lurette. Les leaders des deux parties ne s’entendent pas et cela ne cesse de créer des mésententes au niveau de l’État. Toutefois le peuple continue de gémir sous le poids de la misère et l’insécurité. Ses attentes seraient très difficiles d’être comblées dans un tel climat.
Plusieurs observateurs avisés remarquent le désaccord existant entre les conseillers présidentiels et Garry Conille, le Premier ministre haïtien. Les signes exprimant la mésentente ont commencé à être connus de tous à partir de la fin du mois de juin dernier.
Le 29 du mois de juin, le Premier ministre a quitté le pays pour son premier voyage officiel aux États-Unis d’Amérique et il ne l’aurait pas annoncé au CPT. Bien que plusieurs médias aient affirmé que le chef du gouvernement avait envoyé un message via le réseau Whatsapp aux Conseillers, l’histoire peut retenir que la démarche formelle n’a pas été faite.
Une grosse dispute a récemment eu lieu dans la soirée du jeudi 18 juillet au domicile de Louis Gérald Gilles , un membre du CPT, lors d’une importante rencontre. Elle avait réuni au même lieu, des leaders influents dont Louis Gérald Gilles, Kénol Mathieu, Smith Augustin, Jean-Charles Moïse, Emmanuel Vertilaire. Claude Joseph, Garry Conille entre autres. Les deux derniers se sont affrontés verbalement lors de cette réunion. Plusieus propos très grossiers auraient été lancés. En effet Claude Joseph aurait promis de destituer le Premier ministre. Quant au chef de la Primature, il serait resté ferme sur ses décisions et affirme que personne ne peut l’intimider ou lui mettre la pression.
Les luttes pour le pouvoir en Haïti n’ont toujours qu’une seule grande victime : « le peuple ». Celui-ci patauge encore dans la misère et les bandits armés ne cessent de semer la terreur dans le pays, notamment dans la zone métropolitaine. Une énième fois, l’espoir de la masse s’en va, car les gouvernements changent et les coutumes ne changent pas. La population haïtienne, gémissant sous le poids d’une existence amère, devrait-il attendre une autre période pour espérer une vie meilleure ?